" On ne peut ni bouger ni parler vraiment sans d'abord être passé par l'immobilité et le silence intérieur, cette cavité souterraine de silence chez les gens, dont l'immensité rêvée de la scène vide serait un figuratif.
Il faut savoir commencer à travailler sur le vide et le silence : c'est primordial quand on a l'audace d'émettre des sons et de dessiner des figures dans l'espace.
Et le silence devrait continuer à être perçu sous les mots et le vide devrait pouvoir continuer à habiter l'espace de la représentation. Une certaine idée du noir serait conservée dans la lumière."
Claude Régy, metteur en scène français
Extraits : Espaces perdus, éditeur Les Solitaires Intempestifs
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